lundi 14 novembre 2011

Biological basket's movement

Publié le 26 février 2011 à 05h00 | Mis à jour le 26 février 2011 à 05h00
Les paniers bios débordent de demandes

(Québec) Parti de zéro il y a 15 ans, le réseau d'agriculture soutenue par la communauté (ASC) de l'organisme Équiterre permet maintenant à 10 000 ménages québécois de recevoir un panier de produits biologiques chaque semaine pendant la belle saison. Et la demande ne fléchit pas, puisque la centaine de fermes inscrites ne suffit pas à répondre aux besoins.
Inspiré d'une initiative japonaise, le projet d'Équiterre est maintenant le plus important du genre au monde, selon l'organisme. Il dessert aujourd'hui quel­que 30 000 personnes de 13 régions, dans 350 points de chute.
Une cinquantaine de personnes assistaient jeudi à une journée de formation sur l'agriculture biologique à Beaupré, principalement des agriculteurs déjà en activité ou en devenir.
Pour la relève en culture maraîchère, la vente directe aux con­sommateurs apparaît comme la principale voie de développement, indiquait lors d'une pause Martine Côté, agronome au ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec (MAPAQ). Et le marché bio offre davantage de possibilités, plus que le marché conventionnel. Impossible pour un cultivateur débutant de percer auprès d'une chaîne d'épicerie, dit-elle.
Pour les consommateurs, appelés «partenaires» dans le contexte de l'ASC, l'engagement auprès d'un «fermier de famille» dépasse largement le simple achat de légumes. Il s'agit également d'un geste de solidarité envers ceux qui cultivent la terre.
La formule est simple : les partenaires s'engagent à prendre un panier par semaine pendant la durée de production, laquel­le varie de 16 à 22 semaines selon les régions.
Certains fermiers fournissent aussi des paniers d'hiver. Le tout est payable d'avance, ce qui permet au maraîcher de ne pas avoir à s'endetter à un moment de l'année où les rentrées d'argent sont autrement nulles, et d'avoir une assurance de revenus.
Selon Mathieu Roy, qui faisait une présentation au nom d'Équiterre, le système s'est rodé au fil du temps. Il y a eu des erreurs, con­vient-il, en citant l'exemple d'une ferme qui a cessé de livrer ses paniers en pleine saison en refusant de rembourser ses clients. Désormais, la sélection est beaucoup plus serrée. Quant aux fermiers qui s'engagent dans ce mode de distribution, ils bénéficient d'un mentorat, de formation et d'accompagnement. Tous sont certifiés biologiques ou en voie de l'être.
Pour les fournisseurs, il y a des règles de base à respecter. Ce n'est pas parce que vous avez un surplus de haricots qu'il faut en mettre trois livres par semaine dans le panier, illustrait pour sa part Clément Roy, un maraîcher de Donnacona qui participe au réseau depuis une dizaine d'années. «Les gens ne seront pas plus contents.»
En effet, si les consommateurs veulent une belle variété de légumes dans leur panier, ils n'aiment pas se sentir débordés au point d'en gaspiller ou de devoir cuisiner à n'en plus finir.

Les visages de l'agriculture
Ce que les gens adorent par contre, c'est rencontrer régulièrement celui ou celle ayant fait pousser toute cette fraîcheur, lors des livraisons hebdomadaires, et la possibilité de faire une visite à la ferme. Ce que Mathieu Roy appelle «mettre un visage sur sa tomate».
Il faut aussi y aller mollo sur les produits moins connus, pour lesquels il est bon de fournir des recettes, dit Clément Roy.
Pour sa part, il dit ne pas avoir de scrupule à mettre une «carotte croche» dans le paquet. «Elle est aussi bonne que les autres.» Une façon d'éduquer les consommateurs à la réalité de l'agriculture, et à l'immense gaspillage qu'entraînent nos goûts pour des produits parfaits.
Pour en savoir plus sur l'agriculture soutenue par la communauté, voir le site d'Équiterre, www.equiterre.org, dans la section Projets.
(source:http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/affaires/agro-alimentaire/201102/25/01-4374191-les-paniers-bios-debordent-de-demandes.php)

According to me, this movement shows that people are more and more raised awareness by the good habits of life. This movement will help to raise the economi , because it emphasizes products from our home.
This movement is directly to connect to my trend of the GLORIFICATION OF THE NATURE, to the point of view that we appreciate more and more products in the point of view appearance. We accept the defects of the fruit or the vegetables, because these result from the nature.





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